Philippe Perrin
Always the sun
March 31 - May 22 2020
By appointment after quarantine only
Communiqué de presse FR (entretien avec Philippe Perrin)
Press ReleaseE EN (interview with Philippe Perrin))
Philippe Perrin, artiste français né en 1964, est avant tout le metteur en scène méticuleux d’un récit réaliste qui interpelle le visiteur par son obsession à désigner les forces gouvernant la vie des hommes. La foi, la violence, l’amour, l’injustice, la drogue. Il ne s’agit jamais de leçon de morale ou d’exemplarité, mais d’une représentation de soi-même en prise avec ces forces.
Son médium est le réel tel qu’il se présente aujourd’hui. Pour le travailler, l’artiste use des outils du documentaire : dessins, schémas, photographies, collection et reproduction d’objets, communication, mises en scène théâtralisées parfois spectaculaires, faits divers, drames intimes, rituels de la vie moderne.
Si le travail de Philippe Perrin percute le visiteur, et perturbe l’amateur, c’est qu’il est radical et exclusif dans un registre qui ne l’est inhabituellement pas – comme peuvent l’être la peinture de Léon Golub pour ses sujets, ou les répétitions de Roman Opalka qui a consacré son image à son œuvre, une vie durant.
Et si la violence est – à tort – associé au chaos, c’est qu’elle demeure largement inconnue, presque tabou, et qu’à ce titre, elle fait peur.
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Philippe Perrin, a French artist born in 1964, is first and foremost the meticulous director of a realistic narrative challenging the audience with his obsession to portray the forces shaping the lives of men. Faith, violence, love, injustice and drugs. It is never a moral lesson or an example, but rather a representation of oneself in connection with these forces.
His medium is reality as it presents itself now. To work with it, the artist uses the tools of documentary: drawings, diagrams, pictures, collections and reproductions of objects, communication, staged and sometimes spectacular theatrical productions, news items, intimate dramas and modern-day rituals.
One reason why Philippe Perrin's work may stun the viewer and unsettle the enthusiast is that it is radical and exclusive in a vein that is not typically seen in Léon Golub's painting of his subject, or in Roman Opalka's rehearsals, devoting a lifetime to his work.
And if violence is - wrongly - associated with chaos, it is because it remains largely unknown, almost a taboo, and as such is frightening.